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INSTRUCTION relative aux insignes du personnel militaire de la marine, de la gendarmerie maritime et des ayants droit

 

 

 

 


le sous-marin Casabianca rend les armes

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loi de programmation Militaire 2024-2030

Retrouvez en cliquant sur l'icone ci dessous le livret de presentation de la loi de programmation militaire 2024-2030.

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Accédez au prêt travaux du ministère des Armées avec l’IGESA

retrouvez en cliquant sur le lien ci dessous une lettre d'information concernant "Accédez au prêt travaux du ministère des Armées avec l’IGESA"


modification du point d'indice de la PMI

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Arrêté du 23 décembre 2022 pris en application du décret no 2022-128 du 4 février 2022 modifiant les modalités de fixation de la valeur du point de pension militaire d’invalidité
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et la secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire,
Vu le décret no 2022-128 du 4 février 2022 modifiant les modalités de fixation de la valeur du point de pension militaire d’invalidité, modifié en dernier lieu par le décret no 2022-1649 du 23 décembre 2022,
Arrêtent:
Art. 1er. – La valeur du point d’indice de pension militaire d’invalidité au 1er janvier 2023 est, compte tenu de la variation de l’indice d’ensemble des traitements bruts de la fonction publique de l’Etat constatée, fixée à 15,59 €.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 décembre 2022.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur chargé de la 5e sous-direction de la direction du budget, P. CHAVY
La secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire,
Pour la secrétaire d’État et par délégation : La cheffe du service des statuts et de la règlementation des ressources humaines, C. LOMBARD


Bilan auditif gratuit

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AUDIKA propose grace à un partenariat de UNRP Police, un bilan auditif gratuit.

il suffit de préciser le code « Bilan auditif UNRP (Police) ».

 


Journal UNC

Pour information voice le bulletin de l'UNC Lille


souvenir du CDT Rivière

souvenir du CDT Rivière

M. Gérard RICHARD, adhérent Nord-Finistère, section Brest, nous envoie des liens YOUTUBE sur des montages vidéo réalisés avec ses archives.

Ancien MP DEASM, il a beaucoup navigué.
Si certains se reconnaissent, faites moi signe je vous communiquerais son adresse mail
 
Liens : cliquez sur les navires
   
Pérégrinations d’un mataf
Liens cliquez sur les marins
               
 
 
Liens : cliquez sur les navires


La "Jeanne"

La


Il y a 33 ans la dunkerquoise

Il y a 33 ans la dunkerquoise

Il y a 33 ans, en janvier 1987, la Dunkerquoise est mise par le fond.

    

Un grand merci à Bernard Alexis

retrouvez ci dessous des éléments de souvenirs. Les photos vos peut-etre donner des souvenirs à certains

 

 


Lettre des parachutistes du Dunkerquois et de la Flandre maritime

Lettre des parachutistes du Dunkerquois et de la Flandre maritime

Retrouvez la lettre de nos amis parachutistes du Dunkerqois.

cliquez sur ici


cela c'est passé il y à 80 ans

cela c'est passé il y à 80 ans

L’Appel du 18 juin 1940 

     Le général de Gaulle, accompagné seulement de son aide de camp, le lieutenant Geoffroy de Courcel, parvient à Londres dans la matinée du 17 juin 1940. Installé provisoirement au 7-8, Seymour Grove, il y rédige le texte de l’appel diffusé le lendemain, 18 juin 1940, vers 20 heures, sur les ondes de la B.B.C.
 
     Dans ses Mémoires de Guerre le Général expose les circonstances qui ont entouré l’Appel.
22 h : appel radiodiffusé du général de Gaulle depuis Londres ; enregistré à 18 h puis annoncé à 20 h 15, il est diffusé quatre heures plus tard par la BBC.
"La première chose à faire était de hisser les couleurs. La radio s’offrait pour cela. Dès l’après-midi du 17 juin, j’exposai mes intentions à M. Winston Churchill. Naufragé de la désolation sur les rivages de l’Angleterre qu’aurais-je pu faire sans son concours ? Il me le donna tout de suite et mit, pour commencer, la B.B.C. à ma disposition. Nous convînmes que je l’utiliserais lorsque le gouvernement Pétain aurait demandé l’armistice. Or, dans la soirée même, on apprit qu’il l’avait fait. Le lendemain, à 18 heures, je lus au micro le texte que l’on connaît."
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle obtient de Winston Churchill l’autorisation de s’exprimer à la radio anglaise (BBC). Ce premier discours historique est une réponse à celui du maréchal Pétain radiodiffusé la veille et qui annonçait la fin des combats. Le 22 juin de Gaulle parle de nouveau à la BBC pour répondre aux conditions de l’armistice qui sont désormais connues. Jusqu’à la fin du mois de juillet, il s’exprime régulièrement à la radio de Londres. Le 30 juillet, il fait réaliser une affiche qui synthétise sa position et s’adresse "A tous les Français".
 
DISCOURS PRONONCÉ À LA RADIO DE LONDRES LE 18 JUIN 1940
 
     "Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Mais le dernier mot est-il dit ? 
L’espérance doit-elle disparaître ? 
La défaite est-elle définitive ? 
Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres."
    
Le 17 juin 1940
9 h : de Gaulle s’envole de Bordeaux pour Londres.
12 h 30 : allocution du maréchal Pétain, président du Conseil ; il est diffusé par toutes les radios. Il cesse le combat
Pétain : "Il faut cesser le combat"
À 12 h 20, depuis Bordeaux où le gouvernement s’est réfugié, le maréchal Pétain, nommé la veille au soir président du Conseil par le président Albert Lebrun, à la suite de la démission de Paul Reynaud, adresse aux Français un discours radiodiffusé d’une minute et demie environ : "À l’appel de M. le président de la République, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de la France. […] Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. [...] C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire, pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec moi, entre soldats, après la lutte, et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités."
Cette périphrase particulièrement floue sert à dissimuler le conflit âpre ayant opposé les semaines précédentes Paul Reynaud et le haut commandement militaire français, pour lequel la guerre était irrémédiablement perdue : faut-il capituler ou demander un armistice ? Or, Paul Reynaud a signé le 28 mars, au nom de la France, un accord avec la Grande-Bretagne : les deux pays alliés s’interdisent de négocier tout armistice ou paix séparée avec l’Allemagne – et le président du Conseil entend honorer la parole donnée de la France et continuer la lutte dans l’empire français, même si le combat est perdu en métropole : donc, selon lui, c’est une capitulation qu’il faut envisager. Ce que refuse violemment l’état-major, et en premier lieu le généralissime Weygand, appuyé par le maréchal Pétain, car la capitulation rendrait l’armée responsable de la défaite : c’est un armistice qu’il faut, selon les militaires, demander à l’ennemi, acte politique qui empêche le pays de continuer la guerre dans l’empire.
À l’arrière-plan de ce conflit, c’est donc déjà le débat sur les responsabilités de l’effondrement de mai-juin 1940 qui fait rage : pour l’armée, s’exonérant de toute critique sur ses conceptions stratégiques sclérosées et son défaitisme, ce sont les politiques, le Front populaire qui ont mené le pays au désastre. Paul Reynaud, se sentant isolé, mis en minorité au sein même du gouvernement dans la soirée du 16 juin, a donc jeté l’éponge, laissant les mains libres au maréchal Pétain qui avait été nommé vice-président du Conseil le 18 mai. Et, même s’il se garde d’utiliser le mot dans son allocution du lendemain midi, c’est bien un armistice que Pétain, à peine nommé président du Conseil, a demandé à l’Allemagne dès la nuit du 16 au 17 via le gouvernement espagnol : "Le gouvernement du maréchal Pétain prie le gouvernement espagnol d’agir aussi rapidement que possible comme intermédiaire auprès du gouvernement allemand en vue de la cessation des hostilités et de demander les conditions de paix proposées par l’Allemagne."
Autre non-dit de ce discours radio : quand fallait-il "cesser le combat ?". Cette imprécision augmenta le nombre de prisonniers de plusieurs centaines de milliers d’hommes. Beaucoup de soldats français ont en effet compris qu’il fallait cesser tout de suite le combat, dès l’annonce par Pétain de la demande en cours, et se sont rendus à l’adversaire en déposant les armes, devenant des prisonniers de guerre. Seuls ceux qui se sont rendus après l’entrée en vigueur de l’armistice, le 25 juin, ont échappé à la capture et au départ pour les camps de prisonniers en Allemagne.
 
Jean Moulin : "Tout, même la mort", plutôt que le déshonneur
Ce même 17 juin, Jean Moulin, préfet de Chartres demeuré à son poste à l’arrivée des forces ennemies – l’un des seuls préfets des départements envahis à l’avoir fait –, est brutalisé à plusieurs reprises par des officiers allemands, parce qu’il refuse de signer un protocole mensonger rendant des tirailleurs sénégalais de l’armée française responsables du viol et du massacre de femmes et d’enfants (tués en fait par des bombes de l’aviation allemande). Dans la nuit, enfermé aux côtés d’un tirailleur prisonnier, il tente de se suicider : "Pendant sept heures j’ai été mis à la torture physiquement et moralement. Je sais qu’aujourd’hui je suis allé jusqu’à la limite de la résistance. Je sais aussi que demain, si cela recommence, je finirai par signer. [...] Je ne peux pas sanctionner cet outrage à l’armée française et me déshonorer moi-même. Tout plutôt que cela, tout, même la mort. [...] Mon devoir est tout tracé. Les boches verront qu’un Français aussi est capable de se saborder… [...] pour que des soldats français ne puissent pas être traités de criminels [...]." (Jean Moulin, Premier Combat, p. 106-108).
 
Edmond Michelet "Celui qui ne se rend pas est mon homme"
 
Le même jour encore, Edmond Michelet appelle à la résistance dans un tract citant Charles Péguy et qu’il distribue dans des boîtes aux lettres à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) : "Celui qui ne se rend pas a raison contre celui qui se rend. […] En temps de guerre, celui qui ne se rend pas est mon homme quel qu’il soit, d’où qu’il vienne et quel que soit son parti."
 
Charles Tillon : "Unissez-vous dans l’action !"
À Bordeaux, Charles Tillon prend l’initiative de diffuser aussi un tract, qu’il signe au nom du Parti communiste : "Le peuple français ne veut pas de l’esclavage, de la misère, du fascisme. Pas plus qu’il n’a voulu de la guerre des capitalistes. Il est le nombre : uni, il sera la force. […] Peuple des usines, des champs, des magasins et des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins, aviateurs encore sous les armes, unissez-vous dans l’action !".
 
Germaine Lemaire : passage à l’acte
Germaine Lemaire, fille de Paul Doumer – président de la République de 1931 jusqu’à son assassinat en 1932 – et dont trois frères avaient été tués pendant la guerre de 1914-1918, exécute un sous-officier allemand à Cosne-sur-Loire (Nièvre).
 
Charles de Gaulle : "Comme un homme au bord d’un océan"
Le même jour, enfin, le général de brigade Charles de Gaulle, nommé par Paul Reynaud sous-secrétaire d’État à la défense nationale et de la guerre le 6 juin, repart en avion pour Londres de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, dès 8 h 30 du matin. Il vient de rentrer la veille au soir d’une mission gouvernementale dont l’avait chargé Paul Reynaud, autour d’un projet d’union de la France et de la Grande-Bretagne lancé par Jean Monnet. Il est allé à deux reprises à Londres, les 9 et 16 juin – il apprend le changement de gouvernement le 16 au soir en descendant d’avion à Mérignac.
 
Le 17, il n’est plus en mission officielle, depuis la démission de Paul Reynaud la veille. Son nouveau départ pour Londres est donc une décision personnelle de continuer la lutte, un geste non conformiste et de rupture : sans ordre reçu, il se trouve en situation de désobéissance à sa hiérarchie, d’indiscipline. Le même jour, à Brest, sa famille réussit à prendre le dernier bateau pour l’Angleterre, ce qui confirme que le départ du Général était prémédité et non une impulsion – de fait, il précède l’allocution de Pétain à la radio. "Je m’apparaissais à moi-même seul et démuni de tout, comme un homme au bord d’un océan qu’il prétendrait franchir à la nage." (Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, t. I, "L’Appel").
À son arrivée dans la capitale britannique, en compagnie de son aide de camp, le lieutenant Geoffroy de Courcel, et du général Spears, agent de liaison personnel de Churchill auprès du gouvernement français, de Gaulle rencontre pour la cinquième fois en huit jours Winston Churchill, le Premier ministre, et obtient aisément de lui l’autorisation de s’adresser aux Français sur les ondes de la BBC. Le lendemain, 18 juin 1940, mais ceci est un autre jour…
  
Dimanche 16 juin 1940
21 h : démission du cabinet Reynaud.
21 h 30-22 h : retour de de Gaulle à Bordeaux. 
23 h : Pétain, président du Conseil.
Vers minuit : demande de leurs conditions d’armistice à l’Allemagne et à l’Italie par l’intermédiaire de l’ambassadeur d’Espagne et du nonce apostolique.
La France avertit son allié anglais de son intention de traiter avec les Allemands.
La Grande-Bretagne, par l’intermédiaire du général de Gaulle en mission à Londres, et avec le soutien de M. Pleven et M. Monnet, propose une union entre la France et la Grande Bretagne.
Avec pour objet d’assister la France et de la soutenir à l’extrême en cet heure de stress qu’elle traverse, et aussi dans l’espoir d’encourager le gouvernement français à continuer la résistance.
Le gouvernement français refuse le projet d’union franco-britannique.
Suite au manque de soutient, le cabinet Reynaud démissionne. Le maréchal Pétain est nommé président du conseil.
L’amiral Darlan est nommé ministre de la Marine, le général Weygand ministre de la Guerre.
A 23 heures, le maréchal Pétain charge M. Baudouin, son ministre des Affaires étrangères, d’entamer des négociations avec les Allemands et les Italiens. Il transmet à l’Allemagne une demande de condition d’armistice par l’intermédiaire de l’ambassadeur d’Allemagne Front ouest
De petites batailles de chars ont lieux à Champaubert et Mondement.
Les troupes allemandes atteignent la Loire et capturent  Orléans.
Les forces du général Guderian atteignent la Saône, prennent Dijon, et se dirigent vers Besançon et Pontarlier.
Le groupe d’armées C allemand traverse le Rhin près de Colmar.
Bombardements allemands dans l’Ain sur Bourg-en-Bresse et Pont-de-Vaux.
L’opération Ariel continue. Les opérations d’évacuations ont lieu à Saint-Nazaire, Nantes, Saint Malo et Brest.
 
Vendredi 14 juin 1940
Entrée des Allemands à Paris ; arrivée du gouvernement français à Bordeaux.
     
Depuis le 10 mai, l’armée allemande adopte la stratégie dite des "masses cuirassées", développée par Charles de Gaulle dans les années 1930 : les lignes de chars écrasent méthodiquement les défenses françaises, et la débâcle s’accélère après les percées de la Meuse et la rupture du front belge. Le 16 mai, de Gaulle, alors commandant de la 4ème division cuirassée, cède sur l’Oise après avoir reconquis provisoirement du terrain et libéré une centaine de prisonniers ; le 17 mai, le général Weygand est rappelé et le maréchal Pétain est introduit au gouvernement en tant que vice-président du Conseil, avec l’espoir que ces deux héros de la Première Guerre mondiale redressent la barre ; le 31 mai, Lille tombe ; et le 6 juin, quand la "ligne Weygand" s’effondre, laissant tout le Nord de la France sans défense, la situation devient désespérée.
 
  Le 8 juin, à la nouvelle de la dislocation totale du front français, l’exode du Nord vers le Sud s’intensifie, et une évacuation massive commence à Paris : en cinq jours, la capitale est vidée de ses habitants terrorisés qui fuient les probables bombardements. Le 10 juin, au cœur de la ruée, le gouvernement français quitte précipitamment Paris pour Bordeaux. Et le 14 juin, alors que Paris a été déclarée ville ouverte la veille, les troupes allemandes rentrent dans la ville. Sous la menace d’un bombardement de la capitale, les autorités signent un cessez-le-feu à 7h30 du matin, et c’est le début de cinq ans d’occupation L’occupant, dès le jour de son arrivée, multiplie les mesures : tous les drapeaux français sont décrochés des bâtiments publics, y compris ceux, historiques, des Invalides, et remplacés par l’emblème infamant du IIIème Reich ; sur l’Arc de Triomphe, toute la journée durant, flotte une immense croix gammée. Dorénavant mise à l’heure de Berlin, Paris voit certains de ses habitants se suicider pour échapper au déshonneur ; c’est notamment le cas de Thierry de Martel, chirurgien réputé et proche d’André Maurois, dont le fils avait été tué pendant la Première Guerre mondiale.
 
Le 17 juin, le maréchal Pétain, devenu président du Conseil après la démission de Paul Reynaud, lance un appel à déposer les armes : "C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat". Le signal de la reddition assène le coup de grâce au moral des troupes françaises, mais le jour même, Charles de Gaulle part pour Londres où il est reçu par Winston Churchill. L’appel du 18 juin, acte fondateur de la France Libre, sonne le début de la Résistance.
 
La bataille de France, du 10 mai au 22 juin, soit en moins de deux mois, a fait 60 000 morts parmi les militaires français, 21 000 parmi les civils, et deux millions de prisonniers. Dix millions de civils belges, luxembourgeois, néerlandais et français sont réfugiés ou déplacés. Raymond Duval, blessé en 1914 à la bataille de la Marne, ayant participé aux batailles de Verdun et de la Somme, est lieutenant-colonel au moment de la débâcle française : depuis la ligne Maginot, sur laquelle il a été muté en décembre 1939, il renseigne la Revue des Deux Mondes sur le déroulement des combats d’octobre 1939 à juin 1940, dans une série d’articles intitulée "La situation militaire" qui constitue un témoignage historique inestimable . Si la livraison de juin 1940 est sa dernière, c’est qu’il sera fait prisonnier le 22 juin par les troupes allemandes. Il s’évadera ensuite pour rejoindre les lignes françaises, et rentrera en Résistance lors de l’invasion de la zone libre en 1942 ; il participera activement à la libération de l’Italie et à la reconquête de la France, et sera nommé général en 1946.
Ce dernier article de juin 1940, probablement rédigé entre le 25 et le 28 mai, annonce les débâcles de la Meuse et de l’Oise, mais, à quelques jours de la défaite et de la reddition, fait encore état de la confiance inébranlable, et rétrospectivement tragique, que la France et son armée plaçaient alors en Philippe Pétain :
"La poussée allemande est orientée vers l’ouest. Le plan de l’état-major allemand devient manifeste. Il s’agit d’atteindre la ligne de la Somme assez vite pour couper toute retraite vers le sud à la masse des forces françaises, anglaises et belges qui se trouvent au nord de cette ligne.A l’heure où j’écris ces lignes, la bataille dure. La situation est évidemment grave ; l’heure est critique. Mais aucun doute n’effleure mon âme ; j’ai dans l’avenir de mon pays une confiance inébranlable. Ma confiance s’augmente de la présence à notre tête du maréchal Pétain et du général Weygand. J’ai eu l’honneur de servir auprès d’eux, je les connais ; je suis sûr que demain, ou plus tard, ils nous conduiront à la victoire. Ce jour viendra !"
 
Jeudi 13 juin 1940
23 h 30 : dernière allocution de Paul Reynaud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, très conscient que la France est en danger et que la progression de l’ennemi est plus qu’une menace, prononce ce discours le 13 juin 1940 et sollicite les États-Unis pour qu’ils interviennent dans cette guerre européenne où s’inscrit la domination du IIIe Reich et des puissances de l’Axe..
" Dans le malheur qui s’abat sur la patrie, il faut avant tout qu’une chose soit dite. Au moment où le sort les accable, je veux crier au monde l’héroïsme des armées françaises, l’héroïsme de nos soldats, l’héroïsme de leurs chefs.
J’ai vu, arrivant de la bataille, des hommes qui n’avaient pas dormi depuis cinq jours, harcelés par les avions, rompus par les marches et par les combats. Ces hommes, dont l’ennemi avait cru briser les nerfs, ne doutaient pas de l’issue finale de la guerre, ils ne doutaient pas du sort de la patrie. L’héroïsme des armées de Dunkerque a été dépassé dans les combats qui se livrent de la mer à l’Argonne. L’âme de la France n’est pas vaincue. Notre race ne se laisse pas abattre par une invasion, le sol sur lequel elle vit en a tant vu au cours des siècles ! Elle a toujours refoulé ou dominé l’envahisseur. Tout cela, les souffrances et la fierté de la France, il faut que le monde le sache. Il faut que partout sur la terre, les hommes libres sachent ce qu’ils lui doivent. L’heure est venue pour eux de s’acquitter de leur dette.
L’armée française a été l’avant-garde de l’armée des démocraties. Elle s’est sacrifiée, mais, en perdant cette bataille, elle a porté des coups redoutables à l’ennemi commun. Les centaines de chars détruits, les avions abattus, les pertes en hommes, les usines d’essence synthétique en flammes, tout cela explique l’état présent du moral du peuple allemand, malgré ses victoires. La France blessée a le droit de se retourner vers les autres démocraties et de leur dire : "J’ai des droits sur vous !". Aucun de ceux qui ont le sentiment de la justice ne pourrait lui donner tort. Mais autre chose est d’approuver et autre chose est d’agir.
Nous savons quelle place tient l’idéal dans la vie du grand peuple américain, hésiterait-il encore à se déclarer contre l’Allemagne nazie ? Je l’ai demandé au président Roosevelt, vous le savez; je lui adresse ce soir un nouvel et dernier appel. Chaque fois que j’ai demandé au président des Etats-Unis d’augmenter sous toutes les formes l’aide que permet la loi américaine, il l’a fait généreusement et il a été approuvé par son peuple. Mais aujourd’hui nous n’en sommes plus là. Il s’agit aujourd’hui de la vie de la France, en tout cas les raisons de vivre de la France.
Notre combat, chaque jour plus douloureux, n’a désormais de sens que si, en le poursuivant, nous voyons grandir, même au loin, l’espoir d’une victoire commune. La supériorité en qualité de l’aviation britannique s’affirme tous les jours. Il faut que des nuées d’avions de guerre venus d’outre atlantique écrasent la force mauvaise qui domine l’Europe. Malgré nos revers, la puissance des démocraties restent immenses. Nous avons le droit d’espérer que le jour approche où toute cette puissance sera mise en œuvre.
C’est pourquoi nous gardons l’espérance au cœur. C’est pourquoi, aussi, nous avons voulu que la France garde un gouvernement libre, et pour cela nous avons quitté Paris. Il fallait empêcher que Hitler, supprimant le gouvernement légal, déclare au monde que la France n’a pas d’autre gouvernement qu’un gouvernement de fantoches à sa solde, semblable à ceux qu’il a tenté de constituer un peu partout".
Au cours des grandes épreuves de son histoire, notre peuple a connu des jours où les conseils de défaillance ont pu le troubler, c’est parce qu’il n’a jamais abdiqué qu’il fut grand. Quoi qu’il arrive, dans les jours qui viennent, où qu’ils soient, les Français vont avoir à souffrir : qu’ils soient digne du passé de la nation; qu’ils deviennent fraternels, qu’ils se serrent autour de la patrie blessée; le jour de la résurrection viendra.
 
source internet Publié dans Année de Gaulle 2020 par Jacques Quentin

 

 


Le Code d’honneur du soldat français

Le Code d’honneur du soldat français

Le Code d’honneur du soldat français
     Institué en 1999, le code du soldat a été mis en place pour fixer un cadre moral et comportemental aux soldats de l’armée de Terre. Vingt et un ans après sa création, le code du soldat évolue et se modernise en “Code d’honneur du soldat français”.
 
     En 1999, apparaît le premier code du soldat distribué à l’ensemble de l’armée de Terre sous forme de carte de crédit. Ce document de 11 commandements, symbolise les fondements de l’engagement au service de la France et les vertus essentielles du soldat. Pendant des années, le code a fixé les lignes de conduite et les comportements des soldats en OPEX, OPINT comme dans leur vie quotidienne.
 
Une nouvelle version conforme à l’évolution de l’armée de Terre
     Baptisé code d’honneur du soldat français, la mise à jour a observé trois tendances :
         - l’évolution du statut général des militaires ;
         - le durcissement des engagements en opérations ;
         - l’amélioration des conditions de vie sociale du soldat professionnel.
 
     Les principales modifications résident dans la simplification du code du soldat de 1999. Les formulations sont plus courtes, directes et plus facilement mémorisables. Contrairement à l’ancienne version, le code d’honneur du soldat français est exprimé à la première personne du singulier, afin que le « je » solennellement prononcé engage moralement le soldat qui le proclame. Aussi, il décrit avec davantage de force et de précision les devoirs du soldat en opération, notamment au combat.
 
Ce code d’honneur présente à chaque soldat une ligne de conduite à suivre afin de respecter 4 principes fondamentaux de l’armée de Terre :
 
         - accomplir sa mission dans l'excellence professionnelle et la maîtrise de la force ;
         - faire vivre les communautés militaires unies dans la discipline et la fraternité d'armes ;
         - servir la France et les valeurs universelles dans lesquelles elle se reconnaît ;
         - cultiver des liens forts avec la communauté nationale.
 
     Tout soldat, quel que soit sa catégorie ou son grade, se doit de connaître le code d'honneur du soldat français afin de développer et entretenir les qualités indispensables à l'exercice de leur métier
 
Le Code d’honneur du soldat français :
        1 - Soldat français, je m’engage à servir mon pays.
        2 - En toutes circonstances, je me conduis avec honneur, courage et dignité.
        3 - Toujours disponible et discipliné, je suis exemplaire dans mon comportement comme dans ma tenue.
        4 - Respectueux des lois et des règlements, je m’exprime avec la réserve qu’exige mon état militaire.
        5 - Loyal à mes chefs et dévoué à mes subordonnés, j’obéis avec confiance et je commande avec exigence et bienveillance.
        6 - Membre d’une communauté soudée par l’esprit de corps, je respecte tous mes frères d’armes.
        7 - Prêt à l’engagement, je m’entraîne sans relâche et recherche l’excellence.
        8 - Au combat, je n’abandonne ni mon arme, ni mes camarades morts ou blessés. Maître de ma force, j’agis avec humanité et respecte mon ennemi.
        9 - La mission est sacrée, je l’accomplis jusqu’au bout avec détermination et esprit d’initiative.
        10 - Le succès des armes de la France guide mon action.
 
Le saviez-vous ? Le Code d’honneur de la Légion étrangère
     Historiquement, la Légion étrangère est la première à se doter d’un code d’honneur dans les années 1980. Ce code, dont la genèse remonte au Mémento du soldat de la Légion étrangère de 1937, propose, sous la forme de maximes, un guide éthique à destination de la troupe. Chaque jeune légionnaire le reçoit dans sa langue maternelle lors de son engagement. La signification et la portée de ce document lui sont expliquées lors de sa formation initiale. Le code d’honneur est dorénavant leur référence permanente. Il vaut pour les actes les plus ordinaires de la vie courante (élégance de la tenue, camaraderie au quotidien...) et pour les règles comportementales au combat.
 


Feu sur la Perle

Feu sur la Perle

Incendie maîtrisé à bord du sous-marin nucléaire « Perle » sur la base navale de Toulon
     Le feu s’est déclenché vendredi dans la matinée dans la base navale. Il n’y a aucun blessé et le combustible nucléaire avait été retiré mais les dégâts seraient importants.
L’incendie à bord du Perle, un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) en cours de révision à la base navale de Toulon, a été maîtrisé dans la soirée, vendredi 12 juin, faisant craindre d’importants dégâts, possiblement irrémédiables, pour ce bâtiment stratégique de la marine française.
 
     Après l’intervention de quelque 150 personnes, dont une centaine de pompiers ainsi que des sous-mariniers, « le feu est maîtrisé », a annoncé la préfecture maritime de la Méditerranée. Les « compartiments de propulsion n’ont pas été touchés », précise-t-elle, mais la recherche « d’autres foyers » éventuels continue cependant.
La préfecture maritime, qui avait annoncé le départ de l’incendie, précise que le SNA ne contenait « aucun combustible nucléaire à bord, celui-ci ayant été retiré dans le cadre de l’arrêt technique ». « Le sous-marin a été évacué, il n’y a pas de blessés », a-t-elle ajouté.
 
Cités dans Var-Matin, plusieurs techniciens proches du chantier naval émettent des doutes sur la possibilité de sauver le navire. Ce que confirment les informations du Monde. La durée de l’incendie, qui s’est déclaré à 10 h 30 vendredi matin, laisse craindre que la coque et la structure du navire soient atteintes. Si la marine perd un de ses six SNA, c’est toute l’organisation de la dissuasion nucléaire qui devra être repensée. Et la marine devra renoncer à certaines missions stratégiques.
 
     La ministre des armées doit se rendre sur place
L’incendie a pris, pour une raison indéterminée à ce stade, dans les « parties inférieures » à l’avant du sous-marin, dans une zone « difficile d’accès », a détaillé un représentant du maître d’œuvre Naval Group, l’industriel chargé du chantier, qualifiant l’incident de « sérieux ». Une quarantaine de personnes, travaillant principalement pour Naval Group, se trouvaient à bord quand le sinistre s’est déclenché.
Sur place, un voile de fumée était encore visible, s’échappant d’un hangar autour duquel de nombreux pompiers s’affairaient avec une lance à eau, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse (AFP) en fin de journée.
« Les marins-pompiers de Toulon, de Marseille et les sapeurs-pompiers sont mobilisés », souligne le capitaine de vaisseau Eric Lavault, porte-parole de la marine. La ministre des armées, Florence Parly, « suit de près l’évolution de la situation » et se rendra sur place « dès que les conditions le permettront », a précisé à l’AFP le ministère.
 
     Les risques seraient limités pour l’environnement car, outre le combustible nucléaire, les armes, les batteries ainsi que le carburant du moteur de secours diesel avaient été retirés du navire pour sa période de maintenance. Le feu n’a pas atteint « le compartiment chaufferie nucléaire », a ajouté la porte-parole de la préfecture.
 
 


le torpilleur ORAGE

le torpilleur ORAGE

Un peu d'histoire

23 mai 1940 le torpilleur ORAGE fut coulé le devant Boulogne-sur-Mer suite aux bombardements de la Luftwaffe, alors qu'il participait à l'opération Dynamo.
🇫🇷⚓️ Le matin du 23 mai, l’Orage appartenant à la 3e flottille appareille de Cherbourg pour Dunkerque, où il doit transporter des approvisionnements et collaborer à l'évacuation des armées du Nord. Apprenant par la TSF que Boulogne est attaqué par de puissantes colonnes motorisées, son commandant, le capitaine de corvette Roger Viénot de Vaublanc décide de modifier sa route pour venir prêter main-forte aux torpilleurs Cyclone, Fougueux, Frondeur et Bourrasque déjà engagés dans la bataille en se mettant sous les ordres du capitaine de vaisseau Urvoy de Portzamparc commandant la 2e flottille.

Vers 17 heures, il chasse le dernier poste dans ligne de file, dans les eaux du Frondeur. Douze ou quinze avions ennemis se concentrent sur lui et piquent presque à sa verticale. En quelques secondes quatre bombes atteignent sa passerelle et une cinquième éclate à la mer contre la coque provoquant alors une large brèche occasionnant une importante voie d'eau. Le feu atteint rapidement les soutes à mazout et la chaufferie avant. Les munitions du parc explosent projetant de multiples débris. La passerelle s'effondre en partie.

 

Le commandant qui souffre de plusieurs blessures ordonne l'évacuation du bâtiment. Celle-ci se fait en bon ordre. Le commandant n'ayant pas sa ceinture de sauvetage, le quartier-maître infirmier insiste pour qu'il prenne la sienne, mais il refuse et la donne à un marin. La Bourrasque s'approche et tente de l'accoster, mais vu le danger d'explosion, s'écarte. C'est le chasseur 42 qui réussit à embarquer les survivants. Quand tout le monde est transbordé, les officiers demandent au commandant de quitter le bâtiment, mais celui-ci refuse. Il faut que le commandant de flottille donne l'ordre aux officiers de l'emmener de force.

Ce fait lui vaut une citation à l'ordre de l'Armée de mer : "Après un service intensif de surveillance et de patrouille pendant les premiers mois de la guerre a finalement été détruit le 23 mai devant Boulogne à la suite d'une série d'attaques en piqué de douze bombardiers ennemis et malgré la belle réaction et le mordant de son équipage brillamment commandé par le capitaine de corvette Viénot de Vaublanc (RVM) qui quoique blessé dès le début de l'action a conduit lui-même son personnel jusqu'à l'évacuation."

Dès que le chasseur 42 s'éloigne, les soutes explosent et le bâtiment coule, le 24 mai à 3 heures. 28 marins ont trouvé la mort.

 

Avec l’Orage, ce sont six torpilleurs de « 1.500 tonnes », qui furent perdus durant l’Opération Dynamo : la Bourrasque, le Siroco, l’Adroit et le Foudroyant. Le Cyclone l'étrave arraché par une torpille réussit à regagner Brest où il se saborda le 18 juin 1940.

 

🔩 Construit au Chantier naval de Blainville, Caen

Lancement août 1924

Armé décembre 1926

Statut Coulé le 23 mai 1940

Équipage

Équipage 7 officiers, 131 hommes d'équipage

Caractéristiques techniques

Longueur 105,77

Maître-bau 9,64

Tirant d'eau 4,30

Déplacement 1.319 TW. 1.978 T à PC

Propulsion Turbines Rateau, 3 chaudières Guyot Du Temple, 2 hélices

Puissance 33 000 CV

Vitesse 33 nœuds

Caractéristiques militaires

Armement 4 pièces simples de 130 mm

2 pièces simples AA de 37 mm

2 tourelles triples de tubes lance-torpilles de 550 mm

Rayon d'action Théorique : 3.000 nautiques à 15 nœuds.

Pratique : 1.500 nautiques à 15 nœuds

⚓️ 7 bâtiments ont porté le nom d'Orage :

- Un premier vaisseau (1661-1676) construit, à Toulon, de 450 tonneaux, armé de 34 canons, appelé d'abord Ecureuil et rapidement devenu Orage

- Un deuxième vaisseau (1673-1678) ex-espagnol, le Saint-Antoine, armé à Rochefort de 24 canons et jaugeant 250 tonneaux - une grosse frégate, ou un petit vaisseau de cinquième rang.

- Un brick (1795-...) de 14 canons de 6 - un tout petit bateau, appelé d'abord l'Oiseau et construit à Marseille

- Un lougre (1799-...) un lougre, en activité à Cherbourg.

- Un torpilleur (1891-1920) construit aux Forges et Chantiers de la Seyne sur les plans de l'Ingénieur Lagane, sur cale en juin 1890 sous le norm de Porquerolles, qu'il ne garda pas, il fut mis à l'eau le 15 octobre 1891 et effectua ses essais de novembre 1891 à février 1892. L'Orage ne participe pas à la grande aventure coloniale de l'époque, et va vivre jusqu'à sa fin en Méditerranée.

- Un torpilleur (1924-1940) d'une famille de 12 torpilleurs du type Bourrasque, objet de cette publication

- Un Transport de chalands de débarquement (1966-2007)

 


information CyberSécurité

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Voici des informations informatique. 

Cliquez sur les icones


guide juridique « Connaître vos droits pour mieux vous défendre

guide juridique « Connaître vos droits pour mieux vous défendre

Pour information,

ci-joint le guide juridique « Connaître vos droits pour mieux vous défendre » édité par l'association "40 millions d'automobilistes"


Sous-marin SUFFREN

Sous-marin SUFFREN

Suffren: gros plan sur le nouveau SNA français

Cliquez sur le sous marin

information mer et marine


Dièn-Bièn-Phù

Hommage à nos anciens de Dièn-Bièn-Phù

retrouvez ci dessous une publication de notre amis Georges Curti de l'amicale des Parachutistes de Dunkerque et Flandre Maritime

Cliquez sur le Para 

Responsable de la rédaction : CURTI Georges


visite virtuelle

visite virtuelle

Cols Bleus nous propose une visite virtuelle de batiments de notre Narine
 
cliquez sur le lien ci dessous
 
 
bonne visite


informations sur le futur porte avions

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Retournez des informations sur le futur porte avions Français

source mer et marine


Hors serie

Hors serie

Retrouvez ci dessous le numéro Hors Serie du Paris Math de septembre

Bonne lecture


Frégate de défense et d'intervention

Frégate de défense et d'intervention

Frégate de défense et d'intervention

La découpe de la première tôle de l’Amiral Ronarc’h, première des cinq nouvelles frégates de défense et d’intervention (FDI, ex-FTI) de la Marine nationale, s’est déroulée le jeudi 24 octobre sur le site Naval Group de Lorient. Alors que les deux dernières unités du programme des frégates multi-missions (FREMM), l’Alsace et la Lorraine, sont en cours de construction, le chantier breton ouvre une nouvelle page de son histoire industrielle avec les FDI. Premiers bâtiments de combat entièrement numériques (si l’on excepte les Zumwalt américains), ces unités appelées à remplacer les cinq actuelles frégates du type La Fayette, et qui sont aussi déclinées par Naval Group sur le marché export, vont constituer le cœur de la production lorientaise dans la décennie qui vient.

Pour plus d'info cliquez sur le "bateau"


Goody's

Goody's

De nouveau articles sont disponible dans notre boutique.

n'hésitez pas à nous contacter


AMIANTE - 51 Officiers Mariniers Brestois demande réparation

AMIANTE - 51 Officiers Mariniers Brestois demande réparation

Retrouvez un article concernant la demande de réparation à l'état de 51 de nos camarades sur le dossier anxiété 

 

 


Informations de la caisse nationale militaire de sécurité sociale

Informations de la caisse nationale militaire de sécurité sociale

Retroutrez une information importante sur la commission des secours et prestations complémentaires


Communiqué de presse de la ministre des Armées

Communiqué de presse de la ministre des Armées

Service national universel :
communiqué conjoint de Florence Parly et Geneviève Darrieussecq
 
 Florence Parly, ministre des Armées, et Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, se sont entretenues avec Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse. Les ministres ont réalisé un point de situation dans le cadre de la préfiguration du service national universel (SNU).
 
Le 16 juin 2019, les 2 000 premiers volontaires du SNU vont intégrer les centres pour une phase d’hébergement collectif de 12 jours dans treize départements préfigurateurs. Acteur central du SNU, le ministère des Armées a accueilli les formations des encadrants du SNU et conçu le module « défense et mémoire nationales » : celui-ci sera animé toute une journée par des militaires et civils du ministère.
 Les futurs encadrants du SNU, dont certains anciens militaires, ont été formés lors de stages de cohésion à Brétigny-sur-Orge au 2e régiment du service militaire volontaire (RSMV) ainsi que dans les écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Lors de chacun des stages, les armées ont animé un module de formation à l’exercice de l’autorité. Un rallye « leadership et cohésion » a également été organisé lors du stage à Coëtquidan pour développer l’esprit d’équipe entre encadrants.
 La direction du service national et de la jeunesse du ministère des Armées a piloté la conception du module « défense et mémoire nationales » qui permettra à chacun des volontaires :
- d’acquérir des connaissances de base sur la politique de défense de la France ;
- de découvrir les métiers de la défense ;
- d’être initié à la cyberdéfense ;
- de mieux connaître la formation des militaires ;
- d’être sensibilisé à la mémoire et aux commémorations.
 Les armées, le ComCyber, la direction des patrimoines de la mémoire et des archives ainsi que l’office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et l’ANSSI ont participé, dans leur domaine de compétence respectif, à l’élaboration de cette journée qui sera proposée aux 2000 premiers volontaires du SNU en juin.
 104 animateurs, issus des forces armées et des services de l’ONACVG et formés début juin lors d’un stage national, animeront la journée dédiée au module « défense et mémoire nationales » dans les treize centres préfigurateurs.
 Florence Parly et Geneviève Darrieussecq se félicitent de la qualité des échanges avec Gabriel Attal et sont fières d’accompagner un projet aussi fédérateur pour la jeunesse française. Engagement du Président de la République, le service national universel sera un moment de cohésion visant à recréer le socle d’un creuset républicain et transmettre le goût de l’engagement.


Questions posées au gouvernement

ASSEMBLÉE NATIONALE
 
Questions écrites à Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, le 7 mai 2019 :
- Délais de traitement des demandes de pension:
 
[...] La sous-direction des pensions (SDP) s'est engagée dans une démarche qualitative visant à réduire significativement les délais nécessaires au traitement des pensions militaires d'invalidité (PMI).[...] La procédure d'instruction d'une demande initiale, d'une aggravation ou bien d'un renouvellement, nécessite par ailleurs la réalisation d'une expertise médicale permettant d'évaluer l'invalidité. [...] Compte tenu des difficultés rencontrées pour recruter des experts exerçant certaines professions médicales répartis de façon équilibrée sur le territoire national, d'importants délais peuvent être constatés pour obtenir un rendez-vous[...]. En conséquence, le ministère mène activement des campagnes de recrutement afin de maintenir ce réseau, mais aussi de le développer, pour disposer d'un éventail plus large d'experts, et ainsi réduire la charge qui peut peser sur certains d'entre eux. Si la SDP ne peut influer directement sur les agendas de ces spécialistes, elle s'attache en revanche à recueillir les comptes rendus d'expertise le plus rapidement possible.[...]. Afin de répondre aux attentes légitimes des ressortissants en matière de réduction des délais d'instruction d'une demande initiale ou d'une demande de révision d'une PMI, des actions de simplification ont par ailleurs été engagées. La mise en place, le 1er juillet 2017, d'une commission de réforme des pensions militaires d'invalidité (CRPMI) unique, qui se réunit tous les 15 jours en alternance sur pièces à La Rochelle et en présence à Paris, a notamment permis de réduire les délais dans les cas de contestation du constat provisoire. La CRPMI sera remplacée le 1er janvier 2020 par un recours administratif préalable obligatoire (RAPO). Enfin, un portail numérique offrant aux militaires en activité, blessés ou malades, la possibilité d'effectuer à partir de l'intranet du ministère des armées une demande initiale ou de révision pour infirmités nouvelles d'une PMI, a été mis en place fin 2017. Le même portail numérique permettra, au court du premier semestre de l'année 2019, de solliciter la révision pour aggravation d'une infirmité ou le renouvellement d'une PMI, ce qui aboutira à simplifier les démarches des requérants, à réduire les délais nécessaires à la constitution des dossiers et à faciliter le suivi de l'état d'avancement des demandes. Ce portail sera accessible en 2020 via internet.
 
- Désignation des correspondants défense :
 
La secrétaire d'État auprès de la ministre des armées porte une attention toute particulière au renforcement du lien entre les armées et la Nation ainsi qu'à la promotion de l'esprit de défense, notamment dans les territoires ruraux, qui nécessitent de mener des actions de proximité. Le correspondant défense est l'interlocuteur local privilégié des autorités civiles et militaires en ce qui concerne les questions de défense et les relations armées-Nation. Représentant officiel de sa commune, il doit nécessairement y remplir un mandat électif de conseiller municipal. En effet, sa désignation ne doit donner lieu à aucune contestation de la part des administrés et introduire un mode de désignation spécifique aux petites communes créerait une disparité entre les municipalités. Ainsi, le statut électif du correspondant défense, prévu par la circulaire du 26 octobre 2001 et réaffirmé dans l'instruction ministérielle du 8 janvier 2009[…].
 
- Pension de retraite - Campagne double :
 
Le bénéfice de la campagne double prévu par le code des pensions civiles et militaires de retraite (CPCMR) a été ouvert, en application des dispositions du décret no 2010-890 du 29 juillet 2010, aux anciens combattants ayant participé à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962. Le décret précité prévoit un droit à révision des pensions liquidées au titre du CPCMR à compter du 19 octobre 1999, date d'entrée en vigueur de la loi no 99-882 du 18 octobre 1999 en vertu de laquelle les opérations effectuées en Afrique du Nord ont été requalifiées en « guerre d'Algérie ou combats en Tunisie et au Maroc ». L'article 132 de la loi no 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 est venu élargir le périmètre des bénéficiaires de la campagne double instauré par le décret du 29 juillet 2010 précité, en permettant aux anciens combattants d'Afrique du Nord titulaires d'une pension civile ou militaire de retraite inférieure au taux de 80% et liquidée avant le 19 octobre 1999 d'obtenir également une révision de leurs droits à pension, à compter de la date de leur demande déposée après le 1er janvier 2016. Concernant la faisabilité d'une automaticité de la révision pour tous les ayants droits, exonérant ces derniers de l'initiative de la demande de révision, il convient de souligner le caractère spécifique, compte tenu des droits devant faire l'objet de reconnaissance, du traitement de ces demandes de révision. Le centre des archives du personnel militaire (CAPM) de Pau, en liaison avec les équipes du service historique de la défense (SHD) de Vincennes, établit, sur demande de la sous-direction des pensions (SDP) du ministère des armées pour ce qui est des révisions de pensions de ses anciens ressortissants, une attestation détaillant chaque journée ouvrant droit à la campagne double pour participation à une action de feu et/ou de combat ou pour avoir subi le feu, sur les territoires d'Algérie, de Tunisie ou du Maroc. À réception de l'attestation du CAPM, la SDP adresse le dossier au service des retraites de l'État (ministère de l'action et des comptes publics), chargé de calculer l'éventuelle revalorisation de la pension, en fonction du nombre de jours et du taux de la pension déjà servie. Il est important de rappeler que l'article 52 de la loi no 2016-1827 du 23 décembre 2016 de financement de la sécurité sociale pour 2017 a étendu la mesure introduite par l'article 132 de la loi de finances pour 2016 précitée à tous les régimes de retraite publics prenant en compte les bénéfices de campagne attribués au titre du c) de l'article L. 12 du CPCMR. Ainsi, le CAPM reçoit, de la part des services des pensions des régimes prenant en compte les bénéfices de campagne attribués au titre du c) de l'article L. 12 du CPCMR, un très grand nombre de demandes portant révision de retraites pour attribution de cette bonification de campagne. Le travail d'identification des journées d'actions de feu et/ou de combat nécessite des recherches approfondies dans les archives des unités qui sont effectuées dans l'ordre d'arrivée des demandes. Ne plus subordonner le déclenchement de l'instruction des dossiers à une demande des intéressés impliquerait d'ajouter une phase préliminaire à la procédure, consistant à recenser l'ensemble des anciens combattants titulaires d'une pension civile ou militaire de retraite liquidée avant 1999. Outre la complexité d'un tel recensement, et les risques d'omissions qu'il comporte, ce mode opératoire aurait pour conséquence de ralentir considérablement le traitement des dossiers, et d'obérer ainsi la célérité et l'efficacité que le ministère vise en la matière, au moyen notamment de mesures de priorisation, d'organisation et de renforts d'effectifs dédiés. Le ministère des armées, après étude, considère que l'application d'une telle proposition se révèlerait contre-productive. Enfin, s'agissant des pensionnés du ministère des armées, la SDP a coutume de se positionner en interlocuteur des intéressés et facilitateur des démarches de révision qui sont du ressort ultime du service des retraites de l'État.
 
Réponse en attente
 
Questions au gouvernement, 14 mai 2019
 
Q : Au-delà des exploits héroïques dont nos forces armées nous ont donné le plus bel exemple vendredi dernier, pouvez-vous nous rappeler quelle est notre stratégie pour contenir, résorber et éradiquer enfin la diffusion du terrorisme qui déstabiliser l’Afrique de l’Ouest et constitue une menace pour la paix du continent africain et la sécurité de tous les Français ?
 
Florence Parly : « vous le savez, nos deux commandos sont morts en accomplissant avec succès une opération très complexe et ont libéré quatre otages. Le risque est calculé, mais il est inhérent à la condition, à la vocation militaire. Il est majeur dans ce type d’opération où la vie des civils doit être préservée. Et je rappelle que nos deux commandos ont retenu le feu pour éviter de faire des dommages collatéraux. Je voudrais rappeler deux messages. Le premier s’adresse à nos compatriotes : où que vous soyez, la France ne vous laissera pas tomber. Le second est destiné aux terroristes : rien ne vous protègera. Et depuis 2013, les armées françaises mettent en œuvre ces principes de façon déterminante au Sahel. Le but, c’est de réduire la menace terroriste pour permettre le retour de l’Etat et transférer progressivement les responsabilités aux forces de sécurité locales. Barkhane s’y emploie de deux manières. D’abord en traquant et en neutralisant les chefs terroristes, et c’est le travail des commandos qui ont donné leur vie vendredi pour libérer les otages ; et puis simultanément, en conseillant, en formant, en combattant également côte à côte avec les armées des pays du G5 Sahel. Et dans ce combat, la France n’est pas seule. Elle peut compter sur l’appui de ses partenaires européens ainsi qu’américains, espagnols, allemands, estoniens, mais aussi autrichiens ou tchèques qui appuient Barkhane aux côtés des opérations de l’Union européenne et de l’ONU. Parce que la paix sur le continent africain et la sécurité de l’Europe sont intimement liées, la poursuite de la lutte contre le terrorisme au Sahel est l’affaire de tous. »
 
Q : D’une part, pouvons-nous réduire encore plus l’aléa de missions qui seront toujours risquées ? Pouvons-nous donner plus de flexibilité sur l’accès à l’innovation dans le matériel à destination des opérateurs que ce soit pour les achats comme pour l’homologation de matériels déjà à disposition mais à adapter à d’autres usagers ? C’est ma deuxième question, en suivant l’exemple qui se développe au Sahel sous l’impulsion du GCOS et comme le président en a la volonté sur les projets d’industrie de défense franco-allemande ne pourrions-nous pas aussi unifier nos capacités d’intervention et de renseignement au niveau européen dans le domaine du contre-terrorisme et de la libération d’otages ?
 
Florence Parly : « En cette journée d’hommage national je tiens tout d’abord à saluer la mémoire des deux premiers maîtres Cédric de PIERREPONT et Alain BERTONCELLO. Ils ont été au bout de leur engagement, ils ont donné leur vie pour permettre la libération de quatre otages. Je voudrais ici rappeler la reconnaissance de la Nation, la fierté des armées et l’immense tristesse de la communauté militaire. La France a perdu deux de ses fils et vous permettrez d’adresser toutes mes pensées à leurs familles, à leurs proches, à leurs frères d’armes. Je voudrais maintenant répondre rapidement à vos questions, Monsieur le Député. Réduire l’aléa et le risque est le fruit de plusieurs facteurs et l’innovation en est un, cette innovation est inscrite dans l’ADN du commandement des forces spéciales ainsi que dans sa devise, « Faire autrement ». Les forces spéciales jouent un rôle d’éclaireur en imaginant de nouveaux concepts mais aussi de nouveaux équipements, elles constituent un laboratoire pour tester ces innovations et pour pouvoir ensuite en faire bénéficier l’ensemble des armées. En matière de lutte contre le terrorisme nous avons atteint un niveau de coopération exceptionnel non seulement avec nos alliés américains mais également avec nos alliés britanniques, espagnols ou suédois. Pour terminer, vous pouvez être certain que nos forces spéciales font référence parmi les forces spéciales européennes, qu’elles jouent un rôle de leader et comme vous l’avez dit peu d’armes dans le monde sont capables de réussir une opération aussi complexe que celle qui a été conduite au Burkina-Faso. »
 
 


communiqué du pôle des retraités

communiqué du pôle des retraités

Retrouvez un communiqué du pole des retraités de la fonction publique en cliquant sur l'icone ci dessous


Balade sur le Charles de Gaule

Balade sur le Charles de Gaule

Un petite visite du fleuron de la Marine Nationale

 

 

 

 

 

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Motion votée par l'assemblée générale du 21 septembre 2018 à Brest

Voici le texte de la Motion votée par l'assemblée générale du 21 septembre 2018 à Brest


Réforme des retraite

Voici un texte intérzssant sur la réforme des retraites.

Bonne lecture :


Profanation Tombe du soldat inconnu

COMMUNIQUE DE LA FEDERATION NATIONALE ANDRE MAGINOT

 


cérémonie militaire du 10 novembre 2018 aux invalides

Vidéo de la cérémonie militaire aux ordres du Chef d’état-major des armées  accompagné par le Chef de l’état-major particulier du  président de la République et du  Grand chancelier de la Légion d'honneur (Paris Invalides, le samedi 10 novembre 2018.) annoncée en son temps, mais sans aucune retransmission dans les médias.
 
 

 


Le Pas-de-Calais se souvient

Le Pas-de-Calais se souvient

 
     Dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale, je vous invite à prendre connaissance du très beau guide réalisé par notre amie Caroline (adhérente à la section de Lille) et son mari, sur les cimetières du Pas de calais, zone très touchée par le conflit de 1914 -1918.
 
     Découvrez ce recueil de photos, qui nous incite au respect du devoir de mémoire en présentant les sépultures de milliers d’hommes qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la liberté, l’honneur et la gloire de leur pays.
 
 
     Cet ouvrage qui a nécessité un travail colossal de 18 mois de prises de vue et de recueil d'information, regroupe sur 400 pages 600 photos commentées et 19 illustrations originales.
 
   
     Félicité entre autres par la Reine d'Angleterre et madame Angela Merkel.
 
     Ce livre, qui est édité en français mais également en anglais et en allemand,
c'est déjà vendu à plus de 1300 exemplaires en vente directe.
 
 
 
 
     Cet ouvrage est en vente directe au prix de 20€ plus 5€ de frais de port
Pour les adhérents de notre association, Caroline a bien voulu non seulement nous offrir le frais de port mais également la collection complète des cartes postales des illustrations du livre.
N'hésitez pas à encourager ce genre d'action en achetant ce très beau livre.
     Vous pouvez le commander directement aux auteurs par courrier avec votre règlement (chèque libellé à l'ordre de DD REPORTAGE) à : 
DD reportages
74 rue des blancs mouchons
59500 Douai
     Pour tous renseignements, n'hésitez pas à nous joindre par mail (aom.hautsdefrance@gmail.com)  nous ferons suivre vers les auteurs.
 


Saint Michel

Saint Michel

En ce 29 Septembre nous célébrons la Saint Michel, Saint patron des parachutistes mais également du personnel des transmissions

BONNE FETE A TOUS LES PARA ET TRANSMETTEURS

Patron des boulangers, des pâtissiers, des escrimeurs et des tonneliers, l’archange saint Michel, guerrier terrassant le démon, est aussi connu comme le protecteur des régiments de parachutistes. D’où vient cette tradition ?

Les origines du patronage de saint Michel auprès des parachutistes français font l’objet de discussions. Une chose est certaine, on la doit au 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Ce sont eux qui les premiers ont officialisé la protection de l’archange sur leurs âmes. Selon l’usage, un « saint patron » doit être choisi par les intéressés. Dans cet esprit, l’aumônier militaire Valin de la Vaissieres proposa saint Michel en 1945. Le père Jego, aumônier du 3e bataillon du 1er RCP appuya ce choix, affirmant qu’il est « celui qui dirige nos combats, nos combats intérieurs et extérieurs, les luttes de notre vie d’homme ». En 1948, lors d’une messe célébrée en la cathédrale de Hanoï, le père Jego achève son sermon par une apostrophe saisissante, qui depuis termine traditionnellement les discours des chefs de régiments parachutistes : « Et par Saint-Michel, vivent les parachutistes ! ».

Mais il faut bien admettre que cette idée de confier les âmes des parachutistes à saint Michel n’est pas française mais britanique. Dès 1944, un aumônier militaire anglais remit des médailles à l’effigie de saint Michel aux parachutistes du 2e SAS (Spécial air force) qui allaient sauter sur le sol français pour se joindre à la Résistance. Ces médailles représentaient également sainte Jeanne d’Arc au revers. Et elles sont devenues le signe de ralliement des parachutistes S.A.S de la France occupée.

 

Hymne à Saint Michel

Ô Michel, patron des paras

Trempe nos cœurs de hardiesse
Conduis nos pas joyeux
Pour le devoir tout près de Dieu
Guide-nous dans les durs sentiers
Et garde-nous de nos détresses

Ô Michel, patron des paras
Trempe nos cœurs de hardiesse

Ô Michel, ange chevalier
Lave nos cœurs dans l'onde pure
Fais-nous loyaux et droits
Et valeureux en les tournois
Pour servir fais-nous être prêts
Et défends-nous de tout parjure

Ô Michel, ange chevalier
Lave nos cœurs dans l'onde pure

Ô Michel, ange des guerriers
Arme nos cœurs de sainte audace
Ta main vengea les cieux
Arrache-nous aux camps peureux
Laisse-nous résolus et fiers
Sangle nos chairs dans les cuirasses

Ô Michel, ange des guerriers
Arme nos cœurs de sainte audace

 

 


D 615

D 615

 

 

La frégate Jea n Ba rt est une frégate antiaérienne de type F 70 de la Marine nationale française, mise en chantier en 1985 et opérationnelle depuis 1989. Son indicatif visuel est D615. Sa ville marraine est Dunkerque.

 

 

               

Présentation

  • Mise sur cale le 12 mars 1986

  • Lancée le 19 mars 1988

  • Entrée en service le 21 septembre 1991

Dunkerque parraine la frégate Jean Bart depuis le 23 juillet 1990.

Missions

Les frégates antiaériennes type F 70 AA participent à la lutte anti-aérienne au cours d'opérations de maîtrise de l'espace aéro-maritime et de projection de forces appliquées à la gestion des crises.
Ces bâtiment ont vocation à intervenir en toute zone, dans un cadre national interalliés ou international au sein d'un groupe constitué en fonction de la mission. Ces bâtiments de combat sont également aptes à remplir des missions de présence, de recherche, d'identification et tenue de contact, en temps de paix, de crise ou de guerre.

Caractéristiques

  • Longueur hors tout : 139 mètres

  • Largeur à la flottaison : 15 mètres

  • Tirant d'eau : 6,50 mètres

  • Tirant d'air : 46 mètres

  • Déplacement : 4 220 tonnes et 5 000 tonnes à pleine charge

  • Distance franchissable : 4 800 nautiques à 24 nœuds - 8 000 à 17 nœuds

  • Vitesse maximale : 30 nœuds

  • Autonomie : 30 jours

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Propulsion et énergie

  • 4 moteurs diesel SEMT Pielstick 18 PA 6 V 280 BTC

  • 2 hélices à pas fixe

  • 43 200 ch (31.760 kW)

  • Puissance électrique : 3.400 kW (4 DA x 850 kW)

 

Équipements électroniques

  • 2 radars DRBN-35 (Consilium)

  • 1 radar DRBJ-11 B

  • 1 radar DRBV-26 C

  • 2 radars SPG-51 C

  • 1 radar DRBC-33 A

  • 1 sonar DUBA-25 A (D 614) ou 1 sonar DUBV-24 C (D615)

  • 2 brouilleurs ARBB-33

  • 1 détecteur ARBR-17 B

  • 2 lance-leurres Dagaie

  • 2 lance-leurres Sagaie

  • 1 bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie

  • 1 intercepteur SAIGON

  • 1 système de direction de combat SENIT 6/8 (+ liaisons 11, 16)

  • 1 système de veille Ir DIBV-2 A

  • Transmission : système Syracuse , Inmarsat

  • TACAN : SRN-6

  • Système d'aide au commandement SEAO/OPSMER

  • Système numérisé de conduite de la propulsion (SNCDE : Système Numérisé de Centralisation des Données Énergie)

  • Système numérisé de transmissions intérieures (SNTI)

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Armement

  • 2 systèmes Sadral (VI x , 39 missiles Mistral )

  • 8 missiles MM 40 EXOCET

  • 1 système SM-1 MR (rampe simple Mk 13 , 40 missiles)

  • 1 tourelle de 100 mm antiaérienne Mle 68

  • 2 matériels simples automatiques de 20 mm F 2

  • 4 mitrailleuses 12,7 mm

  • 2 catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (10 torpilles)

  • 1 hélicoptère Panther

  •  

Installations aéronautiques

  • Hangar (12,50 x 9 m) et plate-forme (16,20 x 11 m) pour hélicoptère avec système de manutention SAMAHE-10 (Système Automatique de Manutention des Hélicoptères Embarqués)

  • Drôme : 1 VD 9 et 1 EDO

  • Ailerons stabilisateur

  • Infrastructures pour 2 brouilleurs BSM

  •  

Équipage

  • 25 officiers

  • 154 officiers mariniers

  • 71 quartiers-maîtres et matelots

 

Le Jean Bart devrait être retiré du service actif courant 2019

 

Les précédents Jean Bart

Le nombre de bâtiments ayant porté le nom de Jean Bart est très élevé (27 en moins de deux siècles), principalement durant la période révolutionnaire. En excluant les corsaires, on dénombre les sept navires suivants :

  •  Vaisseau (1788-1809) 

Premier du nom par la volonté du roi Louis XVI, un vaisseau de 74 canons est mis sur cale à Lorient en 1788. Jusqu'en 1799 il appartient à l'escadre de l'Océan et participe à la lutte contre l'Angleterre de 1793 à 1795. Ensuite, il est affecté en Méditerranée à l'escadre du vice-amiral Bruix. Il participe en 1801 à l'expédition d'Égypte où il s'illustre. Le 18 juin 1802, il désarme à Brest, mais reprend du service de 1803 à 1809.

  •  Vaisseau (1811-1833) 

Vaisseau de 74 canons construit à Lorient de 1811 à 1820, il effectue pratiquement toute sa carrière aux Antilles (1821 à 1825). À la fin de 1825, il désarme à Brest; reprend armement en 1827 et désarme en 1829.

  •  Vaisseau (1849-1868) 

Le troisième vaisseau portant le nom de Jean Bart est armé de 80 canons. À son lancement, en 1852, on en fait un vaisseau mixte à hélice. De 1854 à 1855, il participe à la guerre de Crimée; il s'y distingue lors du bombardement de Sébastopol. Il est en réserve à Brest entre 1857 et 1861; après transformation importante de sa machine, il sert de transport de troupes lors de l'expédition du Mexique (1863-1864). Puis de 1864 à 1868, il devient école d'application de l'École navale, premier d'une suite qui aboutit à la Jeanne d'Arc. En 1868, il est rebaptisé Donawerth et on le désarme un an plus tard.

  •  Vaisseau (1868-1886) 

Vaisseau de 80 canons, lui aussi, mis en chantier en 1827 mais encore sur cale en 1839 et lancé en 1854. On le transforme à Cherbourg en vaisseau mixte durant les années 1856 et 1857. Ce n'est qu'en 1868 qu'il prend le nom de Jean Bart au désarmement de son prédécesseur, et devient école d'application. Bâtiment jugé trop onéreux, il est mis en réserve en 1873 et condamné en 1897.

  •  Croiseur (1886-1907) 

C'est un croiseur de 1ère classe en acier, construit à Rochefort en 1886 et armé en 1892. En 1897, il est reclassé croiseur de 2e catégorie et affecté à la division navale d'Extrême-Orient jusqu'en 1902. De retour à Lorient, il reste désarmé jusqu'en 1906. L'année suivante, il est envoyé aux Antilles. Ce bâtiment s'échoue en 1907 sur la côte d'Afrique à proximité du cap Blanc.

  •  Cuirassé (1910-1937) 

C'est le premier "dreadnought" français. Mis sur cale à Brest en 1910, il est armé à partir de 1913. En juillet 1914, il conduit le président de la République pour sa visite officielle en Russie. Le 21 décembre 1914, un sous-marin ennemi le torpille dans le canal d'Otrante. Il parvient à rallier Malte d'où, après réparations, il peut rejoindre l'Armée navale. Après la guerre et une refonte, il est affecté en Méditerranée de 1920 à 1935. En 1937 il est rebaptisé Océan. Il coule le 15 mars 1944 à la suite d'essais effectués par les Allemands. Renfloué, il sera démoli en 1947.

  •  Bâtiment de ligne (1937-1970) 

Cuirassé de 35 000 tonnes, mis en chantier à Saint-Nazaire en 1937, il est lancé en 1940. Au moment de la déclaration de guerre, il est encore en construction, mais le 19 juin à la suite d'une course contre la montre et d'une opération délicate de sortie de bassin, demeurée célèbre, il peut gagner Casablanca le 22 juin 1940. Dans ce port, il est pris le 8 novembre 1942 à partie par des bâtiments américains qui l'endommagent gravement sans le neutraliser. Il subit une ultime attaque aérienne deux jours plus tard, qui provoque son échouement. Ne pouvant être réparé et terminé avant la fin des hostilités, il ne regagnera Cherbourg que le 25 août 1945. C'est en 1950, après une première série d'essais, qu'il rallie l'Escadre. En 1953, il est définitivement au point; deux ans plus tard, il participe aux opérations de débarquement en Égypte. L'École de canonnage s'y installe ensuite. À partir de 1957, il est mis en réserve et ne sera plus utilisé que comme bâtiment-base pour des écoles de la Marine. En 1970, il est condamné.


Sources : © Marine nationale 
Droits : Ministère de la Défense


gazette du poilu

gazette du poilu

Le commandant (RC) Hervé Philippo rédige avec un groupe de lycéens de première la gazette du poilu.

Le numéro de ce mois-ci est en pièce jointe et évoque "l'opération Georgette" et la "4° bataille de la Lys et d'Ypres".

Bravo Hervé pour cette recherche et cette excellente présentation.

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l’atlas des terrains d’aviation militaires

Laurent Bailleul, Président association Anciens Aérodromes, nous informe de la sortie du numéro 6 de l’atlas des terrains d’aviation militaires du Pas de Calais pendant la première guerre mondiale. Le n°7 sera consacré à la base de Creil.

 

 


Admission au service actif de la FREMM Auvergne

Admission au service actif de la FREMM Auvergne

Le 14 février 2018, le chef d’état-major de la marine a admis au service actif la 4efrégate multi-missions (FREMM), l’Auvergne. Désormais déclarée apte au combat par la Marine nationale, elle a rejoint l’Aquitaine, la Provence et le Languedoc, les trois premières frégates de la classe FREMM.

Cette admission est l’aboutissement d’un processus de vérification des capacités militaires du navire. En 2017, l’Auvergne a été déployée durant plus de quatre mois dans des zones d’opérations diversifiées : Méditerranée, mer de Chine, océan Indien, golfe Arabo-persique et océan Pacifique. Ce déploiement a été marqué par l’intégration à la Task Force 50 constituée autour du porte-avions américain Nimitz, et à la Combined Task Force 150, force navale multinationale luttant contre les trafics illicites. L’Auvergne a également contribué à montrer l’attachement de la France au respect du droit international et de la liberté de navigation, notamment en mer de Chine.

L’Auvergne a confirmé les qualités déjà reconnues des FREMM, navires modernes, polyvalents, endurants et souples d’emploi. Ils répondent à la fois aux besoins des missions de sauvegarde maritime, de recueil de renseignements dans les trois dimensions, et aux exigences des conflits de haute intensité : maîtrise d’une zone d’opérations aéro-maritime, lutte anti-navires, anti-sous-marine et anti-aérienne, soutien et appui d’opérations de projection, commandement d’une force aéronavale nationale ou interalliée, etc. Deux atouts majeurs méritent d’être soulignés : la capacité que détient désormais la France à frapper avec précision depuis la mer et dans la profondeur avec le missile de croisière naval et ses performances inégalées en lutte anti-sous-marine, grâce à l’alliance des sonars de la FREMM et de son hélicoptère Caïman embarqué.

La Marine renforce avec cette 4e FREMM sa capacité à assurer la sécurité des Français dans nos approches maritimes comme en haute mer.

Des vidéos sont à retrouver en cliquant sur les boutons ci-dessous

 Fiche

 CLIP FREMM AQUITAINEMM AQUITAINE 

 FREMM EN ACTIONCTION

Sources : Cols bleus et autres sites internet

 


Loi de programmation militaire 2019-2025

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Voici  la présentation par la Ministre des Armées de la Loi de Programmation Militaire 2019/2025

  


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